Shinzo Abe : l’organisation des funérailles de l’ex-Premier ministre fait polémique au Japon

Les funérailles nationales prévues le 27 septembre prochain en hommage à l’ancien Premier ministre, Shinzo Abe , ne font pas l’unanimité au Japon. Au point que des manifestants ont récemment battu le pavé en signe de contestation, relate BFM TV . Un homme s’est même immolé par le feu près du siège du Premier ministre à Tokyo, après avoir fait part de son opposition aux funérailles de l’ancien chef de gouvernement à des policiers mobilisés sur place, selon TV Asahi. Des milliers de personnes ont également manifesté à Tokyo. Une pratique exceptionnelle au Japon.

Lire aussi - Japon : la police admet des « failles indéniables » dans la sécurité de Shinzo Abe

Sa politique contestée

Après l’assassinat de Shinzo Abe lors d’un meeting le 8 juillet dernier, le Premier ministre Fumio Kishida avait annoncé que des funérailles nationales seraient organisées, rappelant sa longévité au siège du gouvernement japonais, de 2012 à 2020, et ses politiques économique et diplomatique. La mort de Shinzo Abe avait également provoqué une onde de choc dans ce pays où les attaques à l’arme à feu sont presque inexistantes.

Malgré cela, de nombreux Japonais ne sont pas favorables à des funérailles d’ampleur pour celui qui souhaitait aussi réviser la Constitution pacifiste japonaise, entretenait des points de vue nationalistes et ultra-libéraux et avait des liens rapprochés avec la secte Moon .

Lire aussi - Assassinat de Shinzo Abe : quel est vraiment le poids de la secte Moon au Japon ?

Une cérémoni...


Lire la suite sur LeJDD