Six Nations - Les Bleus impuissants en Irlande

Malgré vingt bonnes premières minutes, les Bleus se sont logiquement inclinés en Irlande, samedi, dans le Tournoi des 6 Nations (19-9). C’est la 2e défaite en 3 journées pour les Tricolores.

Si par magie, le temps s’était arrêté en première mi-temps de la première mi-temps, les Bleus auraient battu l’Irlande 6-0. Solidaires, solides en défense, audacieux dans leurs attaques, les hommes de Guy Novès avaient réalisé une entame de match parfaite. Mais un match de rugby dure malheureusement beaucoup plus que 20 minutes. Les Tricolores ont vu un superbe essai de Lamerat réfusé par l’arbitre pour un en-avant de Fickou, puis le rouleau compresseur irlandais s’est mis en marche. A la 30e minute, Murray a réussi à aplatir en 2 temps et Sexton a visé juste (7-6). Le début de la fin pour les Bleus, totalement étouffés.

Dure au mal, l’Irlande est ensuite restée sur ses standards : 9 points encaissés seulement lors de ses deuxièmes mi-temps, en 3 matches dans le Tournoi. Sexton a fait le job, en réussissant deux pénalités puis un drop (16-6), puis c’est Jackson qui a aggravé le score (19-6) avant que Lopez n’adoucisse un peu la note à 5 minute de la fin (19-9). C’est le plus large succès de l’histoire de l’Irlande face à la France dans le Tournoi. Pour retrouver trace d’une victoire tricolore en terre irlandaise, il faut remonter à 2011. Soit une éternité.

Le chiffre : 5
C’est la 5e défaite de rang des Bleus à l’extérieur dans le Tournoi. Il faut remonter à 1958 pour retrouver trace d’une telle série noire.

Les tops et les flops
Auteur d’un superbe essai (refusé) et particulièrement affamé, Lamerat a été l’un des rares tricolores à convaincre. Serin a été sérieux et Lopez a fait du 100% aux pieds (3 pénalités sur 3 transformées). Parmi les flops, Spedding, Le Roux, Nakaitaci et Huget ont parfois oublié le sens du mot concentration. Côté Irlandais, Sexton a particulièrement brillé avec 11 points au compteur. Véritable dynamite, Stander a également fait forte impression. Mention spéciale enfin pour Murray, auteur du seul essai de la rencontre.