Quand Strasbourg gagnait la Coupe de France… mais descendait en D2

Condamnés à descendre en Division 2, perturbés par le conflit incessant entre leur direction et leurs supporters, perplexes devant le recrutement tardif du portier paraguayen José Luis Chilavert, les joueurs du Racing Club de Strasbourg vivent une saison 2000-2001 infernale. Mais ils gagnent la Coupe de France.

S’il y a un match qui symbolise la chaotique saison 2000-2001 du Racing Club de Strasbourg, c’est bien cette rencontre de la 22e journée de Division 1, disputée face à Metz. Alors que les Alsaciens mènent 1-0, l’arbitre de touche, Nelly Viennot, s’écroule au sol à la 67e minute de jeu. Un supporter strasbourgeois vient de lancer un pétard, qui a explosé près d’elle. Blessée, elle est évacuée sur civière, ce qui conduit l’arbitre central à mettre fin à la rencontre. Un événement qui fait définitivement basculer la saison du Racing club de Strasbourg du mauvais côté, selon Gharib Amzine, milieu de terrain du club de 1998 à 2001 : « C’était un match charnière pour nous. On n’était pas encore largués pour la course au maintien. Mais, à cause de cet incident, on doit rejouer ce match et on perd… » De fait, pas grand-chose ne fonctionnera cette saison pour Strasbourg en championnat, notamment à cause d’un contexte extrasportif très tendu.

La folie des grandeurs

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Trois ans plus tôt, en 1997, le club avait été vendu à la multinationale américaine International Management Group (IMG). Un nouveau propriétaire qui assure vouloir mettre sur pied une équipe capable de viser les sommets du championnat. Mais ces belles paroles ne seront jamais suivies de faits. Le recrutement du Racing ne décolle pas et la colère des supporters vis-à-vis de leur direction va crescendo, alors que le club réalise une première partie d’exercice 2000-2001 catastrophique: le Racing cumule 10 défaites en 17 matchs de D1, ce qui conduit au licenciement de l’entraîneur, Claude Le Roy, remplacé par le coach de l’équipe réserve, Yvon Pouliquen. Ce dernier se souvient alors d’une équipe sous tension permanente : « Il y a eu l’affaire du pétard, les problèmes avec les supporters…Forcément, l’ambiance dans le vestiaire n’était pas idéale. Il n’y a jamais eu de bagarre, mais les garçons ne s’entendaient pas forcément. » Une atmosphère pesante, qui contribuera à condamner le club à descendre en Division 2 à la fin de la saison. Mais qui a paradoxalement nourri la soif de vaincre des Strasbourgeois en Coupe de France, où ils vont s’offrir un parcours épique.…

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