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Suicide d’une étudiante trans : un syndicat étudiant dénonce un défaut d’accompagnement du CROUS

Doona, une étudiante trans résidant dans une cité universitaire à Montpellier, a mis fin à ses jours mercredi, en se jetant sous un train. Selon un syndicat étudiant, quelques heures avant son suicide, elle aurait été menacée d’expulsion de son logement alors qu’elle se trouvait dans un état de détresse profond. Des allégations niées par le CROUS.

Le CROUS, une « machine bureaucratique » ? C’est en tout cas l’accusation soulevée par le Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier, à la suite du suicide mercredi vers 17 heures à la Gare Saint-Roch, d’une étudiante trans de 19 ans. Doona, en licence de psychologie, résidait à la cité universitaire Vert-Bois. Victime de transphobie, elle été notamment suivie par une assistante sociale et un médecin scolaire, selon le syndicat montpelliérain. Dans un courrier adressé jeudi à Pierre Richter, le directeur du CROUS de Montpellier, le syndicat étudiant accuse l’établissement de ne pas avoir suffisamment accompagné la jeune femme et relance les controverses dans la prise en charge des personnes trans.

Une faille dans l’accompagnement ?

Deux jours après l’acte désespéré de Doona, les causes exactes de son suicide ne sont pas encore connues. Toutefois, des tentatives précédentes démontrent l’état de détresse dans lequel se trouvait l’étudiante. Un cas qui n’est pas isolé puisque la moitié des femmes trans font une tentative de suicide et 85% d’entre elles ont des pensées suicidaires, selon le groupe de recherche William Institute.

Au courant de la fragilité psychologique de la Montpelliéraine, le personnel de la résidence du CROUS de Montpellier était régulièrement en lien avec Doona. Selon le syndicat étudiant, le jour de son suicide, une réunion s’est tenue entre l’étudiante et une assistante sociale du...

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