Le tacle du lundi – Pourquoi au PSG, l'entraîneur ne sert à rien

Thomas Tuchel, lors du match du PSG contre Dijon.
Thomas Tuchel, lors du match du PSG contre Dijon.

Tout arrive ! Même le Qatar est près de ses sous. Le Paris Saint-Germain qui faisait la pluie et le beau temps sur le marché des transferts s'est calmé. Le mercato estival a été calme. Très calme. Trop calme, au goût de certains. Notre âme généreuse nous pousse à donner un conseil gratuit qui rapportera gros : se passer d'entraîneur et donner les clés aux joueurs.

On a beau se creuser les méninges, on voit mal l'intérêt que peut avoir un coach dans cette équipe-là. Dans ce club-là. Depuis le début de l'ère QSI (2011), cinq entraîneurs se sont succédé. Il y eut l'intérimaire : Antoine Kombouaré, pas assez clinquant pour les nouvelles ambitions du club. Ensuite vint le professeur : Carlo Ancelotti, pas assez rapide pour « rêver plus grand ». Puis l'esthète : Laurent Blanc, pas assez brillant sur la scène européenne. Par la suite, l'homme à poigne : Unai Emery, pas assez crédible après la remontada. Enfin, la « Deutsche Qualität » : Thomas Tuchel, pas encore viré, déjà en difficulté. Cinq profils différents, mais toujours la même sensation : les entraîneurs n'ont que très peu de prise sur leurs joueurs.

Au PSG, on ne met pas 400 millions d'euros sur le banc

Force est de constater que, depuis l'arrivée de Neymar et Mbappé, c'est encore plus vrai. Nos deux star(lette)s font ce qu'elles veulent, ne suivent aucune consigne et se permettent de tenir tête à leur coach (on se souvient de la colère de Mbappé contre Tuchel, coupable d'un crime de lèse-majesté : oser le r [...] Lire la suite