Le tacle du lundi – PSG : les (ex)-caves se rebiffent

Thomas Tuchel à la suite de la qualification de Chelsea en finale de la Ligue des champions.
Thomas Tuchel à la suite de la qualification de Chelsea en finale de la Ligue des champions.

Cette semaine, le Paris Saint-Germain a pris trois « bourre-pifs ». Le premier mardi soir : complètement dépassé par Manchester City, le club est reparti à la niche, remettant à l'an prochain son rêve de grandeur. Le deuxième a été décoché depuis Londres, où Thomas Tuchel s'est rappelé aux bons souvenirs de son ancien employeur : le voilà en finale de la Ligue des champions (pour la deuxième année consécutive) en administrant une leçon de jeu au Real Madrid de Zinédine Zidane. Troisième taquet, en forme de chaos, jeudi quand Unai Emery, l'homme de la Remontada, a qualifié Villarreal pour une nouvelle finale de la League Europa. Ce qu'il y a de malheureux avec les ex, c'est leur faculté, même absents, à vous pourrir la vie.

Car, loin de la tour Eiffel, les pseudo-caves se rebiffent. On avait déjà eu l'épisode Carlo Ancelotti : maltraité par la direction du club après une défaite contre Reims, l'entraîneur italien avait dit « ciao Parigi » pour aller gagner, l'année d'après, la Décima, et lancer ainsi la domination du Real Madrid en Europe. Quand ils étaient au club, Unai Emery et Thomas Tuchel ont dû faire face, malgré son palmarès pour l'un, et son savoir-faire pour l'autre, à nombre de critiques, souvent exagérées. Les titres accumulés (7 pour l'Espagnol en deux saisons, 6 pour l'Allemand en deux saisons et demie) n'ont pas pesé lourd quand il a fallu les écarter. Des « guignolos », disait-on tout bas. Pas assez « star », pas assez « spectaculaire », pas a [...] Lire la suite