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Tennis : Félix Auger-Aliassime, c'est tout un monde

On ne l'aperçoit qu'à travers le rectangle d'une session Zoom, mais on sent qu'il goûte les lieux autour de lui. Félix Auger-Aliassime est tête de série à l'US Open, et ça lui donne droit à "une suite" donnant sur le Central Arthur-Ashe. Comprendre qu'il occupe, pour ses soins et ses repas, une des loges libérées par la contrainte du huis clos. Un privilège presque anachronique à regarder son crédit en Grand Chelem. Jeunesse et blessures ont certes limité les occasions d'y briller, mais tout de même : un pic au 3e tour (Wimbledon 2019), quand on a déjà rallié cinq finales par ailleurs, dit le besoin d'accélérer. "Je suis conscient du décalage, même s'il n'y a que sur les deux derniers Majeurs que je n'ai pas été au niveau voulu, cadre-t-il. Ne pas oublier non plus que je n'ai intégré le Top 100 qu'en [février] 2019."

À Flushing Meadows, où Andy Murray lui semble promis au 2e tour, c'est en Top 20 qu'il s'avance, plus juvénile membre du club. Il a fêté ses 20 ans le 8 août, jour où Roger Federer passait le cap des 39. Outre une nature posée, l'ambiance de l'anniversaire raconte sa fibre multiculturelle : un dîner à Monaco, lieu de résidence du Canadien, avec sa copine américaine, aux origines croate et marocaine ; et un confrère italien, Matteo Berrettini (8e mondial). "C'est vrai, je baigne dans un climat très international. J'ai toujours été curieux des nouveaux endroits et, surtout, de l'histoire des personnes ayant vécu ailleurs. J'adore les discussions en ce sens avec m...


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