Tennis : Le président de la Fédération Bernard Giudicelli repart au front

Un dossier aux couleurs vives tamponné d'un slogan qui dessine la trajectoire escomptée : "Agir et Gagner 2024". Soit la version reliftée du projet qui a mené ­Bernard Giudicelli à la présidence de la FFT il y a trois ans et demi. Et cette mouture-là est "cinq fois plus puissante", assure-t‑il. Le sortant se lance alors que l'unique challenger a déjà avancé ses pions en vue du scrutin du 12 décembre. Ancien joueur et président de la ligue Auvergne-Rhône-Alpes, Gilles Moretton s'est déclaré en janvier, avant de tracer il y a un mois les contours de son projet, auquel prend part Arnaud ­Clément, capitaine de Coupe Davis entre 2013 et 2015.

Le "beau coup" de Roland-Garros

Giudicelli sort d'une période intense. En réponse au Covid-19, qui a "empêché un retour au-­dessus du million de licenciés", il lui a fallu orchestrer un plan de soutien massif à l'écosystème (35 millions d'euros) et, surtout, jouer serré sur le dossier Roland-Garros. Le report sans sommation du tournoi à fin septembre esquisse une tournure gagnante. "C'est même le plus beau coup des vingt dernières années", estime Richard Gasquet. Qui coupe court à toute idée de blanc-seing – "Je ne soutiens aucun candidat, que ce soit clair", précise-t‑il – mais observe que "Bernard est allé vite, sinon l'US Open prenait la date". "On peut discuter de la forme, ajoute-t‑il, mais si tu sauves je ne sais combien de millions destinés aux ligues ou aux bourses des jeunes, tu sauves le tennis français."

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Je n'ai jamais gouverné se...


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