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Tennis : ce si sévère code de conduite

C'était un frein identifié, un obstacle au show, alors il fallait s'en affranchir. Dans l'Ultimate Tennis Showdown (UTS), épreuve créée cet été, le code de conduite n'était pas le bienvenu. En cause, une rigidité de nature à "polir la personnalité des joueurs", selon l'organisateur, Patrick ­Mouratoglou, également coach de Serena Williams. En filigrane, une vague nostalgie des années 1970-1980, quand l'identification aux champions tels Jimmy Connors et John McEnroe tenait aussi à leurs éruptions.

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Arbitres et instances mettraient désormais au pas les joueurs avec plus de vigueur qu'ils ne jettent leur raquette ou crient leur frustration. Les raisons de tomber sous le coup du code de conduite sont multiples : geste d'humeur, atteinte au matériel, grossièreté, attitude antisportive, coaching venu du box. Sur le court, la réprimande est graduelle, au fil des écarts constatés : avertissement, point de pénalité, jeu de pénalité…

Des amendes salées

Lors du dernier US Open, Novak Djokovic a franchi toutes les strates d'un coup : même sans violence, sa balle frappée de dépit a eu le malheur d'atteindre la gorge d'une juge de ligne. Disqualification directe de son huitième de finale. Et triple peine si l'on ajoute la suppression de son prize money et de ses points. "C'est dur quand même, souffle un joueur du top 50. Qu'il soit exclu, OK, mais qu'on lui laisse le bénéfice de ses victoires. C'est le numé...


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