« The Last of Us » ou comment faire du neuf avec du mort-vivant

Pedro Pascal (Narcos, Oberyn dans Game of Thrones, The Mandalorian…)  et Bella Ramsey (découverte dans Game of Thrones) se glisse à merveille dans les Converse de la jeune Ellie.  - Credit:HBO
Pedro Pascal (Narcos, Oberyn dans Game of Thrones, The Mandalorian…) et Bella Ramsey (découverte dans Game of Thrones) se glisse à merveille dans les Converse de la jeune Ellie. - Credit:HBO

Avant son lancement il y a deux semaines, on pouvait décemment émettre des doutes sur The Last of Us. Tout d'abord, il s'agissait d'une adaptation de jeu vidéo, pratique éminemment casse-gueule qui nous a donné beaucoup plus de Mortal Kombat I et II ou de Resident Evil (n'importe lequel) que de Arcane (chef-d'œuvre d'animation sorti l'année dernière sur Netflix) ou même de Silent Hill. Ensuite, et peut-être plus inquiétant encore : The Last of Us est une histoire de zombies. Et en 2023, après deux années de pandémie anxiogène et une cohorte sans fin de productions médiocres et dépourvues d'originalité, les histoires de zombies ne sont plus à la mode. Résultat ? Deux épisodes, deux masterclass. On a du mal à y croire tellement c'est réussi. Et, en plus, beaucoup de potentiel pour la suite.

Pourtant, sur le papier, l'histoire de The Last of Us ne fait plus forcément rêver en 2023 : un homme meurtri dans un monde post-apocalyptique dominé par un régime militaire et la crainte des « infectés », une adolescente qu'il est chargé à contrecœur d'escorter à travers le pays vers un avenir incertain, une lutte perpétuelle pour la survie, face au danger représenté par l'épidémie mortelle, mais aussi, et peut-être surtout, contre ce qu'il reste de l'humanité. Car, on ne l'a que trop bien compris après plus de dix ans de The Walking Dead (qui vient de tirer sa révérence), l'homme est le pire des loups pour l'homme, etc.

Rien de neuf côté ingrédients, donc, même pour qui n [...] Lire la suite