Toulouse, un moment Capitole
Le peuple violet était en transhumance ce week-end. La montée vers la capitale était empreinte d’un engouement inédit lié à la découverte d’une finale de Coupe de France inespérée. La descente vers le Capitole au coup de sifflet final a été synonyme d’une fierté et d’une dignité enfin retrouvées à Toulouse.
Ils étaient plus de 25 000 au Stade de France à Saint-Denis, et presque 20 000 au Capitole samedi et dimanche, lieu symbolique des célébrations toulousaines, plutôt habitué au rouge et noir du Stade toulousain. Des chiffres inédits et inimaginables pour un club qui était au bord du gouffre il y a encore peu de temps. Pour les supporters du club, la nuit a été courte, mais magique, car tous ont le sentiment d’avoir vécu un moment historique dans l’histoire du TFC. Avant la finale, dans les gares de France, entre Matabiau et Montparnasse, sur les aires d’autoroute, entre Montauban et Orléans, ou entre les aéroports de Blagnac et d’Orly, on a pu croiser des milliers de maillots violets à la recherche de leur première consécration et de reconnaissance. Les mots échangés entre inconnus sur ce moment trop longtemps espéré avaient comme point commun une couleur, un accent, l’amour d’un club et l’espoir de placer enfin le TFC sur la carte du football hexagonal. Avec cette victoire en Coupe de France, c’est chose faite.
Leur jour de gloire
Ce dimanche, deux heures avant l’arrivée des héros dans la salle des Illustres du Capitole et au balcon pour la présentation du trophée, la foule est déjà dense et il est difficile d’accéder à la place du Capitole. Sous les arcades qui font face à la place, lieu de fondation du club en 1937, les allées et venues des supporters se font en rangs très serrés, alors que la pluie s’annonce. Depuis les rues adjacentes, tout ce beau monde en blanc et violet se prépare à recevoir la « Vieille Dame » comme il se doit, car c’est une première ici. En 1957, pour la seule et unique victoire toulousaine en coupe, une simple réception avait été « demandée » expressément par le club à la mairie, « sinon rien n’aurait été fait pour célébrer notre victoire » rappelle le gardien moustachu de l’époque Guy Roussel. Mais en ce dimanche après-midi, l’attente est synonyme de prolongement de l’extase de la veille.…
Tous propos recueillis par BL
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