Toulouse-PSG (0-1) : les notes des Parisiens

Areola (7) : Il a débuté tranquillement avec un arrêt facile face à Sanogo (23eme) avant de se montrer décisif sur une grosse parade à bout portant suite à un corner toulousain (38eme) puis avec deux arrêts coup sur coup face à Sanogo et Durmaz (52eme) qui maintiennent le PSG à flots. Une petite relance hasardeuse plein axe mais sans conséquence (67eme) et au final, un match très solide.

Marquinhos (6) : Un but refusé par le VAR (35eme) et ce qu’il faut d’interventions décisives, il a fait son match et assumé pleinement son statut de capitaine d’un soir.

Kimpembe (5) : Il a alterné le bon et le moins bon : entre autres, il négocie parfaitement un face à face contre Durmaz dans la surface (32eme) mais se troue aussi sur une relance (67eme).

Dagba (5) : Il fait partie des jeunes pousses parisiennes que l’on a envie de voir pour se faire un avis plus précis sur son potentiel. Avec une heure de jeu, on aura donc eu la confirmation de son coté combatif mais aussi des progrès qu’il lui reste à accomplir dans la dimension offensive.

Kehrer (6) : Un match assez discret en dehors de sa passe décisive pour Mbappé (74eme). La bonne nouvelle, c’est que pour la première fois depuis des semaines, il n’est pas passé au travers défensivement et a même rayonné dans le domaine aérien (6 remportés sur 8).

Bernat (6) : Aligné milieu axial, il a été le Parisien le plus performant au duel (75 % de réussite) tout en jouant très propre (90 % de passes réussies). Repositionné sur le flanc gauche à l’heure de jeu, il a très vite retrouvé ses automatismes.

Paredes (4) : Les matchs passent et se ressemblent pour l’Argentin. Beaucoup de ballons transitent par lui (124) mais son incapacité à accélérer et varier le jeu demeure problématique. D’autant que son impact à la récupération reste très insuffisant (50 % de duels remportés seulement). On attend beaucoup plus d’un joueur à 47M.

Kurzawa (4) : Fin de la belle série. Sur ce match, le latéral parfois brouillon (1 centre réussi sur 5) a fait son retour. Le contre-coup de son enchainement de match depuis son retour ? L’avenir le dira… Remplacé par Verratti (62eme), dont l’entrée a immédiatement permis de jouer entre les lignes et dans le dos de la défense toulousaine.

Nkunku (3) : Seulement 37 ballons négociés en une heure de jeu, aucun tir, aucun centre, très peu de dribble. L’impression qu’il a lâché mentalement se confirme semaine après semaine. Remplacé par Diaby (62eme), qui a essayé de dynamiter le bloc adverse par quelques jolis percées.

Choupo-Moting (3) : Il manque l’immanquable à un mètre du but, malgré le retour d’un défenseur violet (17eme). Il portera cette action tout le reste du match même s’il est impliqué sur l’action du but.

Mbappé (6) : Son accélération spéciale « You Tube » a mis Shoji le nez dans le gazon (17eme) et Reynet aux abois. Il disparaît ensuite jusqu’à un audacieux ciseau (58eme) et surtout son enchainement fulgurant sur l’ouverture du score (0-1, 74eme). Son instinct du buteur s’affirme mais on attend encore plus de régularité de lui au sein d’un même match.

Tuchel (6) : Avec seulement 16 joueurs pour composer son 11 de départ, il disposait d’une marge de manœuvre extrêmement limitée. Il a pourtant fait le choix de laisser Verratti et Silva sur le banc. Un choix périlleux pour l’Italien, compte-tenu de son influence sur le jeu mais un coaching efficace a finalement entériné cette option même si ce fut sans doute l’un des matchs les plus tristes du PSG cette saison.