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Le Tour de France femme, son enfance, son fils Nino... Les confidences de Marion Rousse

L’ancienne championne de cyclisme, consultante sur France Télévisions, est la directrice du Tour de France femme, qui après 12 ans d’absence, retrouve les chemins de France et de Navarre.

Paris Match : Vous êtes directrice du Tour de France femme à 30 ans, vous avez commencé le vélo à 6, êtes devenue professionnelle à 19, puis consultante à France TV à 22, et vous avez pris votre retraite à 24 ans… Cultivez-vous votre précocité?
Marion Rousse : J’ai eu la chance de trouver ma voie très rapidement. Enfant, j’adorais le sport en général, J’ai choisi le vélo. Aujourd’hui, ma vie tourne autour du cyclisme. Si j’ai toujours voulu pratiquer à très haut niveau, je n’avais jamais envisagé de faire de la télévision. Ado, j’étais hyper réservée. Quand je gagnais une course et que je devais monter sur le podium pour recevoir mon prix et prendre la parole, j’étais tétanisée. C’est la télé qui est venue vers moi et non l’inverse. Et comme je suis envieuse de m’ouvrir au monde, que je suis fonceuse, bosseuse et que j’aime faire les choses bien, j’ai accepté la proposition. J’ai adopté la même démarche pour chacune des opportunités qu’on m’a offertes : directrice-adjointe du Tour de Provence et de Savoie.

"Dès l’âge de 3 ans, je m’inventais des séances d’entrainement"

Fan de sports, pourquoi le vélo a remporté la palme parmi les autres disciplines?
Petite, j’étais hyperactive, toujours à l’extérieur pendant que ma grande sœur jouait à la poupée. Dès l’âge de 3 ans, je m’inventais des séances d’entrainement, que je corsais au fur et à mesure que je prenais de l’âge.

Et puis votre père faisait du vélo et vos cousins évoluaient à un niveau professionnel…
Et j’en avais marre de les voir passer devant moi quand on allait les soutenir au bord de la route : je voulais me lancer !

Votre père n’était pas très chaud paraît-il.
Il avait peur pour moi, que je sois déçue car le cyclisme féminin était peu mis en avant. C’est ma(...)


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