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Tour de France : Trop fort, Roglic?

Les apparences sont parfois trompeuses. Par exemple, le relief de cette étape de transition, braquée par le culotté Soren Kragh Andersen (Sunweb). "Sur le livre de route, il y avait marqué plat, mais seulement sur le livre de route", soupire Oliver Naesen (AG2R La Mondiale), orphelin de Pierre Latour quelques heures après l'abandon de Romain ­Bardet. D'autres fois, il faut croire à ce qu'on voit : au bord du renoncement après un gadin mi-août, ­Primoz Roglic écrase ce Tour. Les cols alpins à l'horizon ne dissipent pas l'impression que l'affaire est pliée. "Nous écrivons une page d'histoire du cyclisme", a confirmé à chaud le maillot jaune slovène. Avant d'ajouter, comme s'il venait de gaffer : "Mes watts étaient vraiment très élevés, on était à un haut niveau."

Son compatriote Tadej Pogacar (UAE Emirates) ne pointe qu'à 44 secondes

Injouable à la pédale, Roglic doit aussi se défendre au poker. Car, interrogé sur l'étape jurassienne du jour et sa montée finale du Grand Colombier, il a annoncé : "Comme tous les jours, j'essaierai de survivre." Soit il nous prend pour des billes un mois après avoir avalé ce col au Tour de l'Ain, soit il cherche à minimiser sa forme pour duper les rares rivaux qui ne seraient toujours pas résignés. Après tout, son compatriote Tadej Pogacar (UAE Emirates) ne pointe qu'à 44 secondes : "L'ascension est longue donc s'il y a une possibilité d'attaquer, pourquoi pas." Si le dauphin a des intentions belliqueuses, c'est peu dire qu'elles sont bien diss...


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