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Tour de France: la spectatrice à la pancarte condamnée à une amende

Tour de France: la spectatrice à la pancarte qui a provoqué la méga-chute a été arrêtée (Photo: Capture France 2)
Tour de France: la spectatrice à la pancarte qui a provoqué la méga-chute a été arrêtée (Photo: Capture France 2)

JUSTICE - Ce sera finalement une amende pour la femme à la pancarte “Allez opi-omi” du Tour de France. Le tribunal correctionnel de Brest a rendu son jugement ce jeudi 9 décembre dans l’affaire de la jeune femme qui avait provoqué en juin une chute massive de coureurs lors du Tour de France en brandissant une pancarte à l’intention de ses grands-parents.

Le tribunal correctionnel de Brest l’a reconnue coupable de “mise en danger d’autrui” et “blessures involontaires”. Elle a été condamnée à une amende de 1200 euros. La jeune femme de 31 ans devra également verser un euro symbolique à l’Union nationale des cyclistes professionnels (UNCP), partie civile.

Une peine symbolique de quatre mois d’emprisonnement avec sursis avait été requise le 14 octobre à son encontre.

“C’était vraiment tellement pas volontaire”

Elle a “reconnu spontanément les faits” ainsi que “la dangerosité de son comportement” et “présenté ses regrets”, avait noté la représentante du ministère public Solenn Briand lors de ses réquisitions. “C’était vraiment tellement pas volontaire”, avait murmuré au début de l’audience la jeune femme à la silhouette fluette, présentée comme fragile mais s’exprimant avec aisance.

Le 26 juin dernier, sur la commune de Sizun (Finistère), à 45 km de l’arrivée de la première étape du Tour, partie de Brest, cette habitante du Finistère avait brandi une pancarte en empiétant sur la chaussée, dos au peloton. “Allez opi-omi!” (papy-mamy en Allemand, sa grand-mère étant d’origine allemande) avait-elle écrit en grosses lettres sur un bout de carton à l’adresse de ses grands-parents, résidant à Paris et fans inconditionnels de la Grande Boucle.

Plusieurs coureurs, lancés à vive allure, n’avaient pu l’éviter. L’Allemand Tony Martin, le premier à tomber, avait entraîné dans sa chute de nombreux autres cyclistes. Plusieurs coureurs avaient été contraints à l’abandon, dont l’Allemand Jasha Sütterlin (DSM) et l’Espagnol Marc Soler (Movistar).

Les images de cette femme, vêtue d’un ciré jaune, portant une casquette verte et brandissant sa pancarte un large sourire aux lèvres avant d’être percutée par le peloton, avaient fait le tour du monde, déchaînant un fort intérêt médiatique alors qu’elle restait introuvable.

C’est seulement quatre jours après les faits qu’elle s’était rendue à la gendarmerie de Landerneau, chargée de l’enquête, ne supportant plus la pression médiatique. Dans la foulée elle avait été placée en garde à vue.

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Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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