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Il a transformé un ancien car scolaire en une auberge de surf itinérante unique en France

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SURF - Retaper un ancien bus scolaire de 1984 sans savoir bricoler dans le but de l’emmener sur les routes de France, c’est le défi fou que s’est lancé Pierre Mainguy. Et ça fonctionne. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, depuis 2019, il conduit « The Commodore Hostel », un ancien car réaménagé en auberge de surf itinérante. À bord, il propose des séjours de quelques jours pour découvrir ou se perfectionner dans ce sport de glisse.

Titulaire d’un diplôme d’école de commerce, le trentenaire a été commercial en CDI durant deux ans dans une start-up. Mais ce métier, avec la monotonie et les horaires de bureau qu’il entraîne, ne lui convenait pas. « Je voulais voyager et créer un projet qui sort de l’ordinaire », confie-t-il au HuffPost. Passionné de surf depuis ses 19 ans, il rêve d’associer sa passion à sa profession en ouvrant une auberge de surf au bord de la mer. « Mais je manquais d’argent et de temps », souligne Pierre.

Le Breton décide alors de créer son projet à bord d’un bus scolaire. En 2017, il négocie son départ avec son entreprise et commence les travaux à bord du véhicule. « Je n’avais jamais fait de bricolage avant, je n’avais même pas une boîte à outils chez moi », explique-t-il. Avec l’aide de ses proches, Pierre consacre 18 mois à transformer le bus. L’année suivante, il passe son permis poids lourd. En 2019, le bus réussit l’examen final pour pouvoir être homologué et peut officiellement prendre la route. C’est la naissance du Commodore Hostel.

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Un projet autonome en énergie

Dans cette auberge itinérante, on trouve un dortoir de huit places, deux douches, des toilettes sèches, une cuisine équipée, des places assises, un coin salon et une terrasse sur le toit. Quatre panneaux solaires confèrent au bus une autonomie en électricité. Pierre dispose également d’un parc de batteries et de 600 litres de réservoir d’eau.

L’ancien commercial a utilisé au maximum des matériaux recyclés. « Notamment beaucoup de bois de palettes et très peu de plastique. » Cela faisait partie de la philosophie qu’il entendait mettre en œuvre en se lançant dans ce projet. « J’ai voulu opérer un changement de mode de vie et vivre à un autre rythme, en me rapprochant des éléments naturels. En une phrase, je souhaitais mettre en place un projet entrepreneurial qui fasse sens. »

Afin que tout le monde puisse prendre part au Commodore Hostel, Pierre organise trois types de séjours différents. Le premier pour les débutants avec des cours organisés par une école de surf, un autre pour ceux qui souhaitent surfer en autonomie et un dernier pour les surfeurs aguerris avec les enseignements d’un professionnel. « Transport, logement, nourriture, matériel… Tout est compris dans le séjour, sauf la bière », plaisante-t-il.

De mars à novembre, l’auberge sillonne les côtes bretonnes et landaises. « C’est ma façon de faire découvrir la vie nomade et les joies du surf à un maximum de personnes », conclut le Brestois. Les prix débutent à 450 euros.

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