La triste danse du Flamengo

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Il est 20h45 en bas de la favela de Cantagalo à Rio de Janeiro. Marcos Vinicius, 24 ans, mâche une frite de manioc le regard vide. Sur son dos s'étale le maillot rayé de rouge et de noir du Flamengo. Dans son dos, la télévision du restaurant-snack repasse les meilleurs moments de la finale de la Copa Libertadores. "Palmeiras l'a méritée. Ça arrive", glisse le jeune homme qui était plus bavard quatre heures avant.

On remonte le temps et la pente de la favela pour arriver au Bar da Virada. Il est alors 16h45. Au-dessus de l'établissement et tout autour s'étalent d'immenses drapeaux rouge et noir du "FLA PPG", le groupe de supporters de Flamengo du quartier. Devant le bar, un ensemble de percussions chauffe l'ambiance sur des airs de samba rapide. "Mengo, mengo" (le surnom du club, NDLR), "Raça, amor e paixão" (volonté, amour et passion), tout le répertoire y passe. Tout le monde est debout, à quelques mètres de l'écran…

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