Ukraine : 20 blessés dans une attaque aérienne à Dnipro, dans le centre du pays

Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, la frappe de samedi a touché deux immeubles d'un quartier d'habitations de Dnipro.

Une attaque aérienne à Dnipro, dans le centre de l'Ukraine, a fait 20 blessés samedi soir, dont trois enfants atteints très grièvement, ont annoncé les autorités ukrainiennes.

Les frappes aériennes russes au-dessus de l'Ukraine se sont intensifiées ces dernières semaines, tout comme les incursions dans la direction opposée. Depuis des mois, Kiev affirme se préparer à une offensive majeure contre les forces d'occupation de Moscou, dans le but de reconquérir les territoires perdus depuis l'invasion russe de février 2022.

Cinq enfants blessés

La frappe de samedi a touché deux immeubles d'un quartier d'habitations de Dnipro, a déclaré le président. "Les Russes ont attaqué la ville", a posté Volodymyr Zelensky sur Facebook samedi.

"Ils ont frappé entre deux immeubles résidentiels de deux étages. Malheureusement, il y a des gens sous les décombres".

Une vidéo postée par le président ukrainien montre des secouristes en train de fouiller le bâtiment détruit, au son de foreuses industrielles.

"Cinq enfants ont été blessés par l'ennemi dans la communauté de Pidhorodnenska", a déclaré Serhiy Lysak, gouverneur de la région de Dnipro. "Les médecins estiment que l'état de trois garçons est grave. Ils sont en salle d'opération."

"Le nombre total de blessés est passé à 20. Parmi eux, 17 sont hospitalisés", a-t-il ajouté, soulignant que les secouristes continuent de chercher des victimes sous les décombres.

De l'autre côté de la frontière, des tirs d'obus ukrainiens ont tué deux personnes samedi à Belgorod, en Russie, a fait savoir le gouverneur local. Les villages frontaliers de cette région ont été frappés par des tirs d'artillerie sans précédent ces derniers jours, et les derniers décès portent le bilan global à sept cette semaine.

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - Guerre en Ukraine: près de la ligne de front, ces médecins vont ausculter les civils restés sur place