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"Je vais habiter dans la Tour Eiffel et me rendre aux entraînements en parachute", les meilleures punchlines de Zlatan Ibrahimovic

"Je vais habiter dans la Tour Eiffel et me rendre aux entraînements en parachute", les meilleures punchlines de Zlatan Ibrahimovic

Zlatan Ibrahimovic a annoncé sa retraite sportive à l’âge de 41 ans dimanche soir. Les larmes aux yeux, la gorge nouée, ce n’est pas seulement un immense footballeur qui a fait ses adieux au terrain à Giuseppe Meazza, c’est aussi un personnage haut en couleur qui tire sa révérence, un provocateur au grand coeur un poil égocentrique qui nous aura régalé de ses punchlines incisive tout au long de son incroyable carrière.

La dernière en date, l’Hellas Vérone s’en souviendra

Le Suédois ne pouvait pas quitter la grande scène sans un dernier coup d’éclat. Le dernier match de sa carrière se jouait dans un stade tout entier acquis à sa cause, devant ses coéquipiers, tout aussi émus que lui, à l’image de Sandro Tonali, mais les supporters de l’équipe visiteuse ont aussi tout tenté pour gâcher le moment. Des huées sont ainsi descendues du parcage visiteurs, inspirant à Ibrahimovic cette sortie bien sentie: "Sifflez, sifflez ! Me regarder est le plus grand moment de votre année." Efficace.

Ibra rend hommage à sa façon à Raiola (et c’est vraiment très drôle)

Pour la dernière conférence de presse de sa carrière en tant que joueur, Zlatan Ibrahimovic a eu une pensée pour son ancien agent Mino Raiola, décédé en avril 2022: "Avec lui, j'ai tout partagé, dans le foot et en dehors. Le football n'a plus été pareil pour moi depuis sa disparition [...] S'il était encore là, j'aurais continué à jouer. Il aurait voulu ses commissions [...] Pardon Mino, mais c'est vrai." Savoureux.

Cristiano Ronaldo, ce "spectateur privilégié"

On remonte le temps cette fois-ci. Nous sommes en 2012, et Lionel Messi vient d’être sacré Ballon d’or pour la quatrième année consécutive, au grand dam de son rival, le Portugais Cristiano Ronaldo. Zlatan Ibrahimovic ne figure pas sur le podium, tout juste apparaît-il dans le top 10, mais le Suédois ne peut pas s’empêcher d'asséner un tacle à CR7, qualifiant l’attaquant lusitanien de "spectateur privilégié, toujours au premier rang pour voir Messi recevoir des prix".

Ibrahimovic et la France, "Je t’aime moi non plus"

A l’heure où se pose la question de la trace que laissera Messi dans l’histoire du Paris Saint-Germain, les supporters parisiens n’ont pu s’empêcher de le comparer au passage de Zlatan Ibrahimovic, ces derniers jours. Et pour beaucoup, l’influence positive du Suédois sur les résultats du club est sans commune mesure avec l’impact qu’aura eu le septuple Ballon d’or. Ibrahimovic était le patron du vestiaire parisien en son temps, et il n’aura pas tardé à marquer son territoire. "Je ne connais pas bien la L1, mais la L1 sait qui je suis (...) Je vais habiter dans la Tour Eiffel et me rendre aux entraînements en parachute", annonçait-il d’emblée lors de son arrivée, en juillet 2012.

Le Suédois affichait déjà ses intentions, et il s’en allait quatre ans plus tard avec la même prétention: "Je suis arrivé comme un roi, je pars comme une légende", lâchait-il avec sa modestie habituelle à l’annonce de son départ. Quelques mois plus tôt, il avait offert cette autre assertion typique de son registre: "J'ai placé la Suède sur la carte du football mondial. Je l'ai fait aussi pour la France. J'en suis ravi." Entretemps, les supporters parisiens ont eu tout le loisir d’apprécier la répartie du buteur suédois: "Nous gagnons, nous perdons et ils sifflent. Peut-être qu'ils avaient l'habitude de manger du caviar avant que nous venions. [...] Ils en demandent beaucoup. C'est étrange au regard de ce qu'ils avaient par le passé. Parce qu'avant, ils n'avaient rien."

"Retournez regarder du baseball"

Zlatan Ibrahimovic soigne sa sortie, comme à son habitude, en 2019. Au moment de quitter la MLS, le Suédois n’est plus un roi, il s’octroie carrément le statut d’imperator. "Je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu, fanfaronne-t-il sur les réseaux sociaux. Merci LA Galaxy de m'avoir fait sentir vivant à nouveau. Pour les fans de Galaxy, vous vouliez Zlatan, je vous ai donné Zlatan. De rien. L'histoire continue… Maintenant, retournez regarder du baseball." Terminer par une petite pique, il ne peut s’en empêcher, comme un enfant qui se plaît à ignorer les remarques de ses parents.

Zlatan ne passe pas d’audition

Le Suédois s’est construit dans la provocation, un trait de sa personnalité qui trouve en partie son origine dans une enfance difficile dans un quartier pauvre de Malmö, où il aura dû lutter et travailler de façon acharnée pour émerger comme un talent de dimension internationale. D’où ce côté rebelle, sûr de lui et de sa capacité à déplacer les montagnes. En Suède, le championnat devient trop petit pour ses larges épaules. Le colosse est courtisé par de grandes écuries. Avant de débarquer à l’Ajax, puis à l’Inter, Arsenal s’intéresse à lui: "Arsène Wenger ne m'a fait aucune proposition sérieuse. C'était plus : 'Je veux voir si tu es vraiment bon, quel genre de joueur tu es. Fais un essai'. Je n'arrivais pas à y croire et j'ai dit : pas question. Zlatan ne passe pas d'audition."

"Carew ? Ce qu’il fait avec un ballon, je le fais avec une orange"

Zlatan Ibrahimovic ne passe pas d’audition, et gare à celui qui ose à l’époque le comparer à l’ancien Lyonnais John Carew, qui fait alors parler de lui sous les couleurs du club de Valence. Pas de quoi impressionner le Suédois: "Ce qu'il fait avec un ballon, je le fais avec une orange."

Article original publié sur RMC Sport