Valtteri Bottas prend la pole en Autriche, une première ligne 100% Mercedes

GRAND PRIX D’AUTRICHE – Auteur d’un tour parfait, Valtteri Bottas a signé la pole sur le tracé de Spielberg. Deuxième, Lewis Hamilton verrouille la première ligne sur les terres de Red Bull, en retrait ce samedi.

(Crédit Getty)
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Après la pluie vient le beau temps, dit l’adage. Et ce n’est pas Valtteri Bottas qui nous dira le contraire. Grand perdant du Grand Prix de France, où un accrochage avec Sebastian Vettel au départ avait ruiné sa course, le Finlandais a pris sa revanche ce samedi sur le circuit de Spielberg.

Bottas, avec la manière
Et de quelle façon ! Surmotivé, Valtteri Bottas a réalisé le tour parfait, s’offrant la pole du Grand Prix d’Autriche et le record du tour. Démontrant surtout à Mercedes, alors que les négociations entre le pilote et l’écurie vont bon train, qu’il méritait amplement une prolongation de deux années.

En Q3, Valtteri Bottas a bouclé les 4,318 km du Red Bull Ring en 1’03’’130. Lewis Hamilton a bien tenté de faire mieux. Mais là où Bottas n’a commis aucune erreur, le Britannique, malgré ses quatre titres de champions du monde, est parti à la faute. Battu de seulement 19 millièmes, Hamilton permet tout de même à Mercedes de verrouiller la 1ère ligne.

Vettel pénalité, les Red Bull en retrait sur leurs terres
Si Hamilton a échoué à quelques millièmes du poleman, les Ferrari ont accusé un retard un peu plus important. Sebastian Vettel, 3e à l’arrivée, n’a pu faire mieux qu’un 1’03’’464, soit plus de trois dixièmes de retard. Cependant, l’Allemand a été sanctionné par les commissaires de course pour avoir gêné Carlos Sainz dans son tour rapide en Q2. Pénalisé de trois places, le pilote Ferrari rétrograde en 6e place sur la grille. Deuxième pendant la majorité de la Q3, Kimi Räikkönen n’a pas su améliorer en fin de session et doit se contenter de la 4e place du jour, à plus d’une demi-seconde du leader du jour. Il sera donc finalement 3e sur la grille.

Si la Scuderia n’a pas réussi à tenir le rythme imposé par les Flèches d’Argent, Red Bull a sombré. Alors que la Taureau Ailé a refusé de monter la nouvelle spécificité du bloc propulseur Renault sur ses monoplaces, pour éviter les pénalités à domicile, l’écurie autrichienne s’est privée du « mode fête » du moteur au Losange. Et cela s’est ressenti. Longtemps, Verstappen et Ricciardo ont pointé derrière Grosjean. Le souriant Australien a même bien failli ne pas connaître la Q3. Si Verstappen, malgré un surpilotage flagrant, a réussi à sauver l’honneur en devançant la Haas du Français et a sauvé la 5e place (il sera 4e sur la grille après la sanction de Vettel), Honey Badger s’élancera de la 7e place.

Attention, les Français, pas de bêtises !
Cinquième donc sur la grille après la pénalité de Sebastian Vettel, Romain Grosjean aura un coup à jouer dimanche sur un tracé disposant de trois zones DRS. Se retrouver loin de ses compatriotes devraient l’aider, alors que la délégation tricolore a montré un visage peu enthousiasmant lors du Grand Prix de France, en se rentrant dedans dans les premiers virages. Depuis, l’ambiance est glaciale entre nos trois pilotes. Si Romain Grosjean est plus avant sur la grille, la proximité d’Esteban Ocon, 11e, et Pierre Gasly, 12e, sur la grille a de quoi inquiéter les supporters français.

De son côté, le Monégasque Charles Leclerc, révélation de ce début de saison, a encore une fois largement dominé son coéquipier Marcus Ericsson. Alors que le Scandinave finissait lamentablement en dernière position de la qualification, Leclerc se hissait en Q2. Finalement 13e, il ne s’élancera que de la 18e position après avoir écopé d’une pénalité de cinq places suite au changement de sa boîte de vitesses entre les EL3 et la qualification.

Le résultat complet de la qualification :