Pas de mauvaise surprise pour Lyon qui, ce mardi soir, a sorti difficilement Grenoble (L2) en quarts de finale de la Coupe de France (2-1). Pour sa première titularisation, le Brésilien Jeffinho a marqué, avant de sortir à la pause.

L'OL sera bien au rendez-vous des demi-finales de la Coupe de France, après son difficile succès sur Grenoble (2-1), ce mardi soir, au Groupama Stadium. Après une entame hésitante, matérialisée par la tentative de Matthias Phaëton (5e), les joueurs de Laurent Blanc, ceux valides si l'on compte les nombreux blessés (Lacazette, Aouar, Thiago Mendes, Gusto, Boateng), ont su élever le rythme pour prendre les devants.

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Ils ont surtout pu compter sur un flanc gauche parfaitement animé par Nicolas Tagliafico, derrière, et Jeffinho, devant lui. Pour sa première titularisation depuis son arrivée de Botafogo, le 31 janvier, le Brésilien a d'abord vu le champion du monde argentin centrer pour la tête de Bradley Barcola, qui a coupé victorieusement au premier poteau (24e). Avant de profiter, à son tour, d'un long ballon de son latéral pour ponctuer sa course de son premier but en France, le second de son équipe (38e), à l'abri... croyait-on.

Jeffinho et Tagliafico, brillants mais sortis à la mi-tempsIl aurait même pu signer un doublé s'il s'était montré plus précis, ne cadrant pas à trois reprises (21e, 41e, 45e). Une maladresse caractérisant aussi ses coéquipiers, Rayan Cherki (10e), Barcola (28e) et Amin Sarr (29e). Puis les principaux animateurs de la première période, Jeffinho et Tagliafico, sont sortis à la pause (remplacés par Moussa Dembélé et Henrique) et l'OL n'a plus montré grand-chose, ensuite.

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Au contraire, les Grenoblois ont pris confiance et, après une première alerte de Youssoupha Bamba, qui s'est heurté à Anthony Lopes (72e), c'est Amine Sbaï qui a profité de la malencontreuse passe en retrait de Maxence Caqueret pour dribbler le gardien de l'OL et relancer le suspense (74e).

De plus en plus fébriles, les Lyonnais ont échoué à réaliser le break, Brice Maubleu, le suppléant d'Esteban Salles (blessé au genou, 63e), s'interposant devant Dembélé (76e) et Sarr (84e). Ils ont donc tremblé jusqu'au bout. Mais leurs rêves de décrocher un trophée qu'ils n'ont plus remporté depuis 2012, et ainsi de retrouver l'Europe, sont toujours vivants. C'est bien là l'essentiel.

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