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VIDÉO - Lucien Favre réaliste et fataliste après la défaite de Nice contre Naples

Après l’élimination de Nice par Naples (2-0, 0-2) en barrages de Ligue des Champions, Lucien Favre s’est montré abattu mais a porté une analyse froide sur la performance de son équipe et de ses joueurs.

Lucien Favre n’a pas apprécié la prestation de son équipe ni celles de certains joueurs.
Lucien Favre n’a pas apprécié la prestation de son équipe ni celles de certains joueurs.

Tout a commencé juste après le match, au micro de beIn Sports. Lucien Favre livre alors une interview comme on en a rarement vu de la part d’un entraîneur. Le Suisse a tout d’abord réagi à la prestation globale de ses joueurs : «Ils sont plus forts, c’est clair. C’était clair dès le tirage au sort. Mais on a bien moins joué que contre l’Ajax, surtout au retour. Contre l’Ajax, on avait une équipe solidaire, on était bon à la récupération, tout le monde travaillait. Quand un ou deux ne font rien du tout sur le terrain, c’est absolument impossible de gagner un match contre qui que ce soit…»

En fin d’interview, il est amené à parler de son équipe, que Christophe Jallet a qualifié «d’équipe en construction», et sur le probable départ de Seri. Et, encore une fois, la réponse fût cinglante. «Pour construire, il faut remplacer le matériel qui était là. Et là on ne l’a pas encore remplacé, loin de là. (…) Après on peut commencer à compléter, à compenser. Pour le moment, c’est du bricolage.»

De retour en conférence de presse, Lucien Favre a été tout aussi clinique. Notamment envers ses attaquants. C’est tout d’abord Mario Balotelli qui en a pris pour son grade pour son attitude lors du premier but encaissé par Nice. L’Italien était sur le bord du terrain, laissant ses coéquipiers à 10, pour mettre un bandage sur ses bijoux : «Une fois c’est son soulier, une fois c’est le bracelet. Mario n’était pas dans le coup, il faut appeler un chat un chat. Il s’est trop peu investi. J’aurais dû le sortir plus tôt. On a retrouvé des couleurs quand on a mis à sa place un jeune que personne ne connaît.»

Visiblement en pleine forme malgré la défaite et l’élimination de son club juste avant la phase de poules de la Ligue des Champions, l’entraîneur niçois a ensuite expliqué sa vision du jeu d’Allan Saint-Maximin fraîchement arrivé en provenance de Monaco.«C’est facile de courir avec le ballon, après il faut jouer juste avec les autres. Combiner à deux, trois joueurs, savoir déstabiliser les autres équipes c’est encore autre chose. Il y a beaucoup de travail. Il y a des qualités mais il y a énormément de boulot. Ça va prendre du temps.»