Violences conjugales : Alain Schmitt, relaxé, donne sa version
Le parquet, qui avait requis un an de prison avec sursis contre Alain Schmitt, accusé de violences conjugales sur la judoka championne olympique Margaux Pinot, a fait appel de la relaxe de l?ancien sportif. Estimant « n?avoir pas assez de preuves de culpabilité », le tribunal correctionnel de Bobigny avait relaxé l?entraîneur mardi. Le parquet a fait appel dès mercredi 1er décembre. Alain Schmitt, 38 ans, avait été arrêté dans la nuit de samedi à dimanche au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) juste avant son départ pour Israël, où il est attendu pour prendre les rênes de l?équipe nationale féminine.
Visage tuméfié et dix jours d?ITT
Selon ses auditions lues à l?audience, la sportive de 27 ans accuse son compagnon et entraîneur au sein du club l?Étoile sportive du Blanc-Mesnil de lui avoir asséné des coups, tiré les cheveux et d'avoir tenté de l?étrangler lors d?une altercation dans l?appartement de la jeune femme. Ses appels au secours ont alerté certains voisins, chez qui elle a trouvé refuge avant l?arrivée des policiers, vers 2 h 30. Souffrant d?ecchymoses et d?une fracture au nez, elle s?est vu prescrire dix jours d?ITT.
L?audience mardi a été marquée par des versions contradictoires. Alain Schmitt a livré le récit d?une bagarre aux allures de « tornade » entre deux amants à la relation tempétueuse. Margaux Pinot a, el [...] Lire la suite