Volley (Ligue AF): "Retrouver l’esprit combattant", le coach de Béziers pique la fierté de ses joueuses avant Mulhouse
Fabien Simondet, la claque à Mulhouse a été douloureuse?
Au-delà de la défaite, ce qui a fait mal, ce qui m’a surpris c’est de l’attitude du groupe dans ce revers. On n’a pas retrouvé les Angels de ces dernières semaines qui se battent et qui sont combatives. Là on a subi et même baissé les bras, comme si on avait lâché ce premier match. Peut-être les joueuses son trop restées sur leur petit nuage depuis la victoire en finale de la coupe de France, début avril. Mais parfois il suffit de prendre une claque pour repartir.
Maintenant au pied du mur, les joueuses se doivent et vous doivent une revanche...
C’était la base de notre discours depuis cette défaite. Vu la saison, vu la victoire en coupe de France, vu l’engouement du public, on ne peut pas terminer là-dessus, de cette façon, sur une mauvaise note. Elles ont fait rêver le public biterrois toute la saison, elles ont réalisé d’énormes matchs, elles ont remporté la coupe de France. On a le droit de perdre contre une très forte équipe comme Mulhouse mais on n’a pas le droit de ne pas se battre. Il faudra se battre et tout donner pour gagner ce match 2. A la fin, si le VMA est plus fort, hé bien Mulhouse sera plus fort, c’est le sport, mais il faudra se battre.
Béziers est au pied du mur. Est-ce facile à gérer?
L’équipe a retourné des situations désespérées toute cette saison. En demi-finale de Coupe contre Nantes, on a 6 points de retard dans le quatrième set et on arrive quand même à gagner le match. Dans d’autres situations que les filles ont retournées, elles n’ont pas lâché, elles se sont battues, même dans les temps faibles. Et cette vaillance nous a fait gagner des matchs, nous a fait gagner un titre. Samedi, Mulhouse aura des temps forts, c’est sûr. Mais il ne faudra pas paniquer face à ce qui est certainement la meilleure équipe du championnat. Et mercredi face aux temps forts du VMA, on a baissé les bras. Il va falloir retrouver cet esprit de combat, de vaillance pour essayer de faire douter ces Alsaciennes en pleine confiance. Si on met certains ingrédients que vous n’avons pas mis mercredi, lors du match 1, on peut faire jeu égal, je pense.
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Quel rôle aura votre bouillant public au Four-à-Chaux?
Il aura un rôle primordial ne serait-ce pour l’histoire du club. Ce sera le dernier match dans la salle du Four-à-Chaux. Si in se qualifie en finale, nous ne pourrons pas y jouer selon les règlements de la Ligue. Une page de l’histoire du club se tournera samedi soir. C’est important que les joueuses se donnent pour ça. Il ne faut pas terminer sur une mauvaise note pour cette raison et pour notre public. Depuis plusieurs mois, nos supporters sont au rendez-vous du Four-à-Chaux et ils nous pousseront. Ce sera le facteur X. Il y a un moment fabuleux à aller chercher.