Woods, le maillon faible

RYDER CUP – Après toute la surmédiatisation et les attentes du public, Woods a manqué son entré dans cette 42^ème Ryder Cup. Cinq jours après sa victoire à Atlanta, l’Américain n’a pour le moment pas su gérer le piégeux parcours de Saint-Quentin, perdant le seul match des Américains qui mènent 3-1.

La matinée avait pourtant si bien commencé.

Un premier par suivi d’un birdie et d’un autre par, puis la machine s’est grippée. L’enchaînement 10-11-12 n’a pas souri à Tiger Woods. Au 10, court par 4 de 343 mètres, l’Américain envoie sa balle à droite, loin de son partenaire Patrick Reed, qui lui avait mis 50 mètres. Un 2^ème coup de fer, court à gauche, puis un chip trop long sur un green en montée…

Le 11, par 3 de 163 mètres avec l’eau à survoler, va voir Tiger envoyer sa balle complètement à droite de ce très grand green avec drapeau à gauche. Sur le chemin entre le 11 et le 12, Woods va se coller à Reed, lui bien dans sa partie, comme si Tiger avait besoin de dialoguer, d’échanger sur des petits réglages à affiner. Sur le 12, par 4 compliqué en montrée de 396 mètres, Tiger sera le seul à ne pas prendre le green en 2, avec une attaque de green égarée.

L’épilogue de sa matinée, une balle dans l’eau au 16, par 3 de 162 mètres… Et à l’arrivée au 18, la seule défaite des Américains (battus par Molinari et Fleetwood), qui mènent 3 à 1 après avoir clairement pris le dessus dans le quatre balles.

Qui pouvait bien accompagner Woods ce vendredi matin ? La question que tout le monde se posait ces dernières heures s’est retournée contre l’homme aux 14 succès en Majeurs. Woods, le maillon faible côté US, et un attelage entre Tiger et Reed qui n’aura pas fonctionné… Tiger signant seulement 8 des 18 meilleurs trous de la doublette américaine. Et la sentence est tombée : Tiger ne joue pas vendredi après-midi le foursome, laissé de côté par son capitaine Jim Furyk. Logique.