Monaco-City / Les notes des Monégasques : Ca, c’est du retour !

LIGUE DES CHAMPIONS – En maîtrisant une bonne partie de leur sujet, les Monégasques ont logiquement renversé la donne face à Manchester City (3-1), grâce encore une fois à un excellent Mbappé.

Subasic (6) : Catastrophique à l’aller, il s’illustre plusieurs fois (notamment face à Agüero, 65eme) avant de céder sur la frappe de Sterling qui amène le but de Sané. Précieux en fin de match par son expérience et son sang-froid.

Sidibé (4) : C’est simple, il n’est jamais vraiment rentré dans ce 8eme de finale retour. Bouffé par Sané et ses déboulés, il n’a pas non plus existé offensivement et a toujours donné l’impression d’être le maillon faible de la défense monégasque.

Jemerson (5) : Il devait faire oublier Glik, suspendu, et il l’a plutôt bien fait puisqu’on a peu vu les Anglais s’illustrer dans sa zone. Il a peut-être manqué un peu de mordant (6 duels gagnés sur 14) mais son sens du placement a compensé.

Raggi (6) : Des interventions très souvent décisives. Son tacle in extremis sur un contre anglais permet la relance qui amène le but de Fabinho (29eme), il gicle aussi devant Agüero qui avait le but grand ouvert (57eme). Blessé à 20 minutes de la fin, il est remplacé par A. Touré qui ne peut que constater la réduction du score.

Mendy (6) : Intenable en première période, il est directement impliqué sur les 2 buts. Il paie sa débauche d’énergie après le repos en baissant nettement le pied et se fait littéralement déposer par Sterling sur la réduction du score (2-1, 71eme). Au final, un bon match quand même.

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Le compte-rendu du match

Fabinho (7) : Buteur (2-0, 29eme), récupérateur, relayeur et même défenseur sur quelques situations chaudes, il a tout fait dans ce match. Son activité lui a permis d’établir son autorité au milieu, sauf pendant le quart d’heure mancunien où il a reculé comme tout le bloc.

Bakayoko (6) : Très discret jusqu’à son but libérateur (3-1, 77eme), il n’a pas assez épaulé Fabinho dans la distribution du jeu. Par chance pour lui, les « Anglais » évoluant dans sa zone (Silva et de Bruyne) n’étaient pas dans un grand jour, ce qui lui a permis de traverser ce match sans grosse difficulté.

Lemar (7) : Encore une fois, son entente avec Mendy a très bien fonctionné, débouchant sur quelques actions très chaudes, du moins pendant les 45 premières minutes. Un gros passage à vide par la suite qu’on oubliera volontiers pour retenir sa bonne fin de match où ses percées ont permis de faire reculer Man City au bon moment.

B. Silva (6) : Comme à l’Ethiad Stadium, il réalise une entame de match époustouflante. Ses dribbles chaloupés donnent le tournis à la défense des Citizens qui ne sait comment défendre sur lui. Hélas, on le verra lui aussi beaucoup moins en 2eme, ses jambes ne semblant plus répondre. Espérons tout de même qu’il en a encore dans les chaussettes : le money time de la compet’ début seulement et l’ASM n’est plus la même équipe sans un grand B. Silva.

Mbappé (7) : L’Europe l’a découvert à l’aller et elle s’est encore régalé au retour. Quand il fait un pas, les défenseurs semblent devoir en faire 10 et ses accélérations ont donc mis aux abois la lourde défense de Guardiola. Son détachement face à la pression représente un autre atout. A confirmer en quarts donc. Remplacé par Moutinho (81eme) qui a réalisé une entrée précieuse.

Germain (6) : A vrai dire, on l’a plus vu gratter des ballons que créer le danger mais vu la forme de Mbappé et l’évolution du match, ce n’était peut-être pas plus mal comme ça. Il a donc tenu son rôle de capitaine en mouillant le maillot mais il faudra en montrer beaucoup plus au prochain tour.

Jardim (7) : En choisissant d’exercer un pressing constant et très haut, il a pendant longtemps donné des maux de tête à Guardiola. Pendant 45 minutes pour être précis. Puis la donne a changé après le repos et surtout avec le but du 2-1 mais il n’a alors jamais paniqué et a maintenu les hommes et le système en place. La preuve que des certitudes l’habitent et ses joueurs aussi. Après l’avoir raillé, la L1 peut maintenant se réjouir de la présence de l’un des meilleurs coachs du moment dans ses rangs.